Mais au fait, t'habites où?

Les deux ninjas progressaient péniblement dans le dédale des commerces de Kiri. En effet, aujourd’hui était un jour où le marché hebdomadaire du petit village envahissait la moindre petite ruelle. De plus, l’air était lourd, chargé d’humidité et de poussière causée par une telle agitation. Les deux équipiers devaient donc faire preuve d’une grande attention pour ne pas se perdre de vue l’un de l’autre. Ashami marchait derrière Suigetsu qui ouvrait la marche à raison de fortes bousculades et coups d’épaules, sans prêter grande attention aux réactions des badauds.

Les villageois s’agitaient de tout sens sans grande cohérence, et au milieu de toute cette cohue Suigetsu se sentait comme un poisson dans l’eau. Il avait l’habitude de tirer profit de ce remue-ménage régulier, et il avait acquit une certaine maîtrise de l’art du larcin. Ainsi, tout en se déplacement astucieusement au milieu de tous ces obstacles, il parvint à subtiliser habilement une pomme qui lui inspira confiance et gourmandise. Elle était d’un vert éclatant à la peau douce et lisse, et sa chair était croquante tout en restant juteuse. Le must quoi.

Alors qu’il la dégustait en la croquant à pleines dents, le ventre d’Ashami se fit bruyamment remarquer. Celui-ci l’approuva :

« C'est pas tout ça, mais moi je rentre manger, tu vas où toi? »

« Où ? Mhhh~… Ca n’a pas vraiment d’importance, personne ne m’attend. Pour l’heure, je vais juste te raccompagner. Et après… J’improviserais, comme d’hab ! »

Suigetsu parlait toujours avec un large sourire énigmatique. Il était toujours difficile de comprendre ce qu’il exprimait par de telles mimiques. La manière dont il mangeait, en se barbouillant maladroitement du jus de pomme, non sans rappeler l’attitude d’un gosse, était attendrissante au possible. Enfin, c’était tout de suite moins mignon lorsqu’il engloutit subitement presque la moitié du fruit, le lacérant frénétiquement à l’aide de ses crocs. Il avançait à travers le tumulte de personnes emplissant les rues pendant encore cinq bonnes minutes, puis brusquement il s’arrêta net et se retourna vers son compagnon, l’air ahuri.

« Mais au fait, t’habites où toi ? »

« Aufait, t'habite où? »
Il était sur que si c'était lui qui dirigeait la marche on était sur de se perdre. Mais pour ne pas le laisser seul Ashami suivait sans broncher, attendant la question:
« J'suis juste un peu après la sortie des commerces, tu verra, c'est quand on entend beaucoup moins de bruit. »
C'était vrai, sa maison l'attendait plus loin ,une maison tout en bois, avec de grandes portes pour rentrer , elle possédait plusieurs chambre et pouvais accueillir quelques personnes (loyer xD?).

Le centre de la demeure était un petit jardin ou trônait un cerisier assez vieux. Lorsqu'il était jeune, c'était là qu'il s'entraînait, dès fois c'était son père qui l'entraîner, soit il s'entraîner seul .

Ils continuaient d'avancer lentement dans les commerces, sa pomme en main, Suigetsu avançait sans trop savoir où il allait. Ashami décida de l'aider , il passa de lui en lui lâchant un léger « Suis moi » puis continua sa route, se repérant grâce aux divers commerces et aux endroits où il passait régulièrement.

Peu de temps après, le bruit s'atténuait peu à peu....

Suigetsu s’exécuta et suivit Ashami comme il lui en avait intimé l’ordre. Ils progressaient tout de suite plus vite, forcément, quand on sait où on va, c’est pas la peine de flâner sur le chemin en se tâtant sur la direction à suivre. Il y avait de moins en moins de commerce et le bruit commençait doucement à s’estomper, cajolant les petites oreilles sensible de notre requin adoré (<3). Bientôt, le brouhaha assommant ne fut plus qu’un lointain bourdonnement. Les deux ninjas marchaient en silence, l’un derrière l’autre. Les habitations de ce quartier semblaient bien plus aisées que dans les autres ruelles, et Suigetsu était impressionné par leur taille. Peu à peu, Ashami, qui ouvrait la marche, ralentissait. Il s’arrêta devant deux grandes portes en bois, puis les poussa d’une main tout en se retournant pour regarder son camarade. Il voulut entamer une phrase. Il n’en eut pas le temps.

Le ninja d’eau avait déjà franchi la porte et se trouvait dans le jardin dans lequel il se délesta sans gêne de son trognon de pomme. Il poussait des gémissements d’admiration devant une telle baraque. Elle était très grande et entièrement construite avec du bois. Les finitions étaient d’ailleurs dignes d’un artiste de talent. Il avait rarement vu d’aussi belle maison. D’un autre côté, il n’y avait jamais vraiment fait attention. Ce n’était d’ailleurs pourtant pas la première fois qu’il passait par ici.

Curieux comme un gosse qui aurait trouvé un nouveau jouet, il voulait voir l’intérieur. Il poussa donc la porte et rentra dans la demeure des Senju. Il lui semblait qu’Ashami était en train de lui parler mais il n’y prêta pas attention. L’intérieur était au moins aussi raffiné que l’extérieur. Lorsqu’il eut finit de faire un bref tour d’inspection, il sortit par une porte différente de celle dont il était rentré. Il se retrouva a ce qui semblait être le centre de la demeure. Un vieux cerisier dont l’ardeur de sa couleur s’amenuisait peu à peu y trônait. L’écorce de l’arbre comportait plusieurs entailles, plus ou moins grosses. Il pouvait y lire clairement un entraînement passé. Cet arbre semblait renfermer toute l’évolution des membres de la famille. Certaines encoches, superficielles, représentaient sans aucun doute la jeunesse d’Ashami. D’autres, larges et profondes, symboliserait la puissance paternelle.

Suigetsu aurait pu philosopher sur cet arbre au moins des heures, mais finalement il trouvait ça chiant. Il se délaissa vite de l’objet de sa curiosité. Son hôte l’avait rejoint sur la pelouse verdoyante du modeste jardin. Soudain, il entendirent des bruits de pas, légers mais nets. Une porte s’ouvrit lentement, puis une femme en sortit. Suigetsu inclina la tête sur le côté, l’air intrigué :

« Mhhh… Ta petite-amie ? Naaan, trop vieille… Ta sœur peut-être ? Ou alors… Nan, m’dis pas ça… Ta mère ?! »

Suigetsu suivait Ashami le long de la foule, puis le long d'une rue , celle où vivait Ashami.
La rue était un faites de terre, mais les maisons environnante était des maisons de personnes riches. Ces même personne qui allait payer le Mizukage pour faire des petites missions....

Quand Ashami devant chez lui et commença à pousser les grandes portes de bois , il interpella Suigetsu:
« Bon voilà, j'suis arrivé tu va pouvoir... »
Il n'eut pas le temps de finir que Suigetsu pénétra dans la demeure familial , explorant les pièces et la cour intérieur , où il fut rejoint par Ashami.. Enfin la mère d'Ashami entra, elle avait surement entendue Ashami rentré , mais elle ne se doutait surement pas que Suigetsu était là aussi.
« Tien....Qui est-ce? »
La question était posée à Ashami , elle aurait surement aimé être prévenue de la visite de quelqu'un. Elle descendit de la légère estrade pour aller sur l'herbe, ses cheveux châtain et ondulant descendaient en cascade dans son dos, comme la plupart des femmes, elle était plus petite qu'Ashami . Elle avait des yeux marron et quand elle fixait quelqu'un dans les yeux, on ne pouvait lui résister...

La forme mince de la mère d'Ashami était à présent sur la pelouse et fixait Suigetsu avait un sourire, Ashami n'avait pas répondue, mais elle semblait plus s'intéresser au juunin et à sa réponse que sur celle de son fils....

La silhouette élancée de la femme était d’une grâce naturelle. Suigetsu estimait qu’elle devait avoir entre trente et quarante ans, mais elle semblait en paraissait vingt grâce aux traits fins de son visage, dépourvu de rides, mais aussi à ses yeux pétillants de vitalité. Elle fit quelques pas avec une démarche élégante et assurée, rejoignant les deux compères dans le jardin. Elle se rapprocha de l’« intrus » et planta son regard noisette dans la fraîcheur évoquée par les yeux de celui-ci. Son regard avait quelque chose de particulier. Ils se fixèrent longuement, comme hypnotisés par les yeux de l’autre. L’une avait la vision de l’œil perçant du faucon, l’autre le regard carnassier d’un requin. Il avait déjà rencontré une expression semblable. Elle avait un regard similaire à celui de Sasuke. Suigetsu s’en trouva comme gêné, troublé, et finit par détourner ses yeux de ceux de la femme.

Lorsqu’elle prit la parole, elle fit entendre sa douce voix cristalline, c’est une véritable mélodie harmonieuse qui parvint aux oreilles des jeunes hommes. Apparemment, elle se questionnait sur l’identité du nouveau venu. Cette interrogation semblait être à l’intention de son fils, mais comme celui-ci ne répondit pas, quelques secondes de silence gêné s’instaurèrent entre Suigetsu et la mère de son hôte. Il finit par prendre la parole, d’un ton quelque peu hésitant et laconnique.

« Houzuki… Suigetsu. ‘Chanté. »

Il s’en aurait fallut de peu pour qu’il rougisse. Qu’est ce que c’était que cette attitude ? C’était bien la première fois qu’il agissait comme ça. Etait-ce à cause de son regard digne d’un aigle ? Où était donc passé son dynamisme habituel ? Il se ressaisit brusquement et recouvra toute son ardeur, déclarant avec énergie :

« Hey, Ashami, tu nous présentes pas ? C’est à toi d’le faire nan ? Allez, sois un gentil garçon et présente moi à ta môman »

Il avait particulièrement insisté sur ce dernier terme, puis ricana bêtement en montrant clairement qu’il se payait sa tronche. Après tout, Ashami semblait plus âgé que lui, et pourtant il vivait encore avec ses parents ? Un peu d’autonomie, que diable !

La façon de se présenter de Suigetsu était étrange, c'était un changement radical de comportement , peut être un effet de la présence de la mère d'Ashami...Mais il se rattrapa en demandant les présentations à Ashami....
« Ben comme tu t'en doute c'est ma mère. Mon père doit en mission... »

Le père d'Ashami était juunin de Kiri et il partait souvent en mission....Elles duraient plusieurs jours voir des semaines, mais il promettait de toujours revenir, jusque là , il n'avait pas faillit à sa promesse , néanmoins la mère d'Ashami s'inquiétait dès que la mission durait plus d'une semaine...

Pour reprendre les présentations , Ashami fit l'inverse en parlant à sa mère:
« Ben lui c'est un juunin du village, on s'est entraînés au lac et il ma raccompagné ici , voilà , après son nom tu le connais . »
Elle acquiesça , du moment qu'on lui expliquait qui était qui et ce qu'il faisait tous allait bien....
« Bon et bien....J'allais préparer le dîner, si il veut rester il peut manger avec nous pour le remercier de t'avoir raccompagné. (elle regarde Suigetsu.) Bien sur c'est si tu veux. »

Comme Suigetsu lui avait ordonnée, Ashami le présenta à sa « môman ». Celle-ci sembla satisfaite de sa réponse, puisqu’elle acquiesça ses paroles. Elle lui proposa même de dîner chez eux, prouvant sa générosité et son hospitalité. L’invité accepta donc, répondant d’un ton assez poli mais tout de même vigoureux et direct, comme à son habitude.

« Ouais, ce serait cool ! J’accepte avec plaisir, merci m’dame. »

Il n’était pas aussi jovial d’habitude, mais comme personne ne l’attendait, il était bien libre de faire tout et n’importe quoi. Et puis, il avait soif… Et comme il dit, « La soif justifie les moyens ! ». C’est donc sans gêne qu’il s’incrusta d’une manière digne d’un mollusque au sein de la famille Senju. Il prit même des libertés, s’installant confortablement sur les petits coussins moelleux posés à même le sol de la salle à manger. Quand je dis « s’installa confortablement », je ne veux pas dire qu’il s’y est assis en seiza, le dos bien droit, non. Il s’est littéralement allongé en alignant une multitude de petits coussins, prenant toute ses aises.

Il eut même l’audace de réclamer de l’eau à son hôte, qui s’exécuta et lui rapporta un grand verre d’eau fraîche et pure. Il y planta sa paille fétiche et la sirota en meumeumant un air joyeux (Bin oui, il peut pas siffler, donc il meumeume). Il était tout de même franchement culoté pour squatter chez des gens qu’il connaît à peine et y agir comme un roi commandant ses sujets. Comme il ne savait pas vraiment quoi dire et qu'il fallait bien passer le temps en attendant que sa môman finisse de préparer le repas, il entama la conversation avec une question banale.

« Mhh~ Au fait, à part ta mère il n’y a personne ici ? T’as dis que ton père était partit en mission, mais t’as pas de sœur… ou de frère ? »

Le ton de sa voix semblait comme atténué par un sentiment de tristesse, d’amertume, sur ses derniers mots.

Ashami était parti chercher un verre d'eau à Suigetsu , même s'il s'installait confortablement ...Ashami voulait quand même laisser une bonne image de sa maison dans l'esprit de l'invité.
Il revint peu après avec de l'eau , Suigetsu y planta sa paille et bu avant de demander:
« Mhh~ Au fait, à part ta mère il n’y a personne ici ? T’as dis que ton père était partit en mission, mais t’as pas de sœur… ou de frère ? »

Drôle de question venant de sa part, il se emandait quand même ce qui pouvait le pousser à faire ce genre de demande...:
« Nop...J'suis fils unique, à la base ma mère aussi était une ninja, mais elle a arrêtée pour s'occuper de moi tout petit ....Et elle ne veux pas recommencer. Mon père lui a continué à faire des missions, faut bien que l'argent rentre... »
Il ne voyait pas souvent son père. Ses missions de longue durer et les occupations d'Ashami les empêchaient de se voir régulièrement. Mais il s'y faisait et il continuait son chemin sur son choix de devenir ninja....
« Et toi??Ta pas de frères ou sœur? Tu habite où d'ailleurs? »

Ashami voulait à présent en connaître plus sur son invité, puisqu'il posait des questions, pourquoi pas lui?

Ainsi donc, Ashami était fils unique. C’était sans doute mieux pour lui, au moins il n’aurait pas à connaître la souffrance que Suigetsu avait dû endurer. Il n’y pensait plus trop, depuis le temps de l’eau avait coulé sous les ponts. Et puis, à quoi bon pleurer son sort ? Il n’était pas retourné sur sa tombe depuis. « On va voir les gens quand ils sont vivants, pas quand ils sont morts » résumait son point de vue vis-à-vis de cette histoire. Il ne regrettait pas son geste. Il n’avait rien à se reprocher.
A son tour, Ashami le questionna sur sa famille.

« Et toi??T’as pas de frères ou sœur? Tu habites où d'ailleurs? »

Suigetsu esquissa un large sourire de psychopathe, dévoilant ses crocs acérés, et lui répondit simplement, en le regardant droit dans les yeux avec une lueur assassine :

« J’avais un frère aîné… Mais je l’ai tué. »

Il eut un petit ricanement sadique, comme si sa légère mélancolie passagère s’était évaporée, effaçant le Suigetsu sentimental pour laisser place à l’assassin. Ashami le fixait avec un air perdu, interrogateur, lui donnant l’air d’un parfait ahuri, ce qui ne manqua pas d’amplifier les éclats de rire cristallin du meurtrier. Seuls ceux-ci brisaient le silence glacial régnant la pièce où la tension était presque palpable.

Pendant au moins une trentaine de secondes, Ashami n’osait dire mot. Puis, lorsqu’il se décida enfin à ouvrir la bouche, il fut coupé par sa mère qui apportait le repas. La suprématie du fumet s’échappant du plat mis d’ailleurs fin à toute envie de conversation. Elle posa délicatement le fruit de toute cette attente puis servit les deux jeunes hommes généreusement.
Entre temps, Suigetsu s’était redressé, car manger allongé n’était ni pratique ni courtois. Il se saisit de son bol de riz délicatement parfumé aux graines de sésame et au vinaigre doux, puis entama voracement son repas dès que les règles de politesse élémentaire lui permirent.

Son expression sadique ne l’avait pas quitté depuis ses « aveux », et il fixait des yeux son hôte, avec un éclat malicieux dans le regard.

« J’avais un frère aîné… Mais je l’ai tué. »
Juste avant cet question Suigetsu parut un peu perdue, rêveur. Mais une fois la question d'Ashami cet impression disparut pour laisser place à un petit rire sadique.
Bien sur sa laissait Ashami sur le carreau...Il se posait des questions, comment pouvait-il en parlait ainsi? Comment a-t-il tué son frère? Pourquoi?
Il aurais aimé poser ces questions mais il fut interrompue par l'arrivée de sa mère qui apportait le repas.

Suigetsu se redressa et entama son repas en mangeant voracement, il devait apprécier le repas pour manger comme sa ! La mère d'Ashami paraissait satisfaite de l'appétit de Suigetsu et entama la discussion:
« Sinon vous faites quoi de vos journées?»

Ashami venait de baisser son masque pour pouvoir manger, c'est vrai qu'il était difficile de manger si la bouche est couverte...En enlevant son masque, on pouvait voir un bouche fine un peu rose encadrant un visag que l'on pouvait qualifier e « normal ». Alors qu'il allait commençait à manger il écouta attentivement sa mère et attendait une réponse, tout en entamant un bol de riz.

Alors qu’il dévorait son repas avec appétit, la mère d’Ashami l’interrompit par une question simple en apparence, mais en réalité plus complexe qu’elle n’en à l’air. Suigetsu devait choisir ses mots avec prudence. Passer pour un psychopathe devant Ashami ne lui posait pas vraiment de problèmes, mais il devait faire bonne impression devant sa mère s’il tenait à pouvoir profiter de ses talents culinaires (=D).

« Qu’est ce que j’fais de mes journées, mhh ? Beeen… Pas grand-chose de spécial… J’remplis les missions que l’on me confie… J’m’entraîne… Et j’me gave d’eau ! »

Il se tut un instant, puis réfléchit avec un air perplexe. Quand elle lui posa cette question, ne voulait-elle pas plutôt l’interroger sur ce qu’il aimait faire, ses loisirs, ses passions… ?

Hum… Baaah, aucune importance. De ce côté-là, j’ferais mieux de me taire après tout.

Il reprit son expression habituelle, assez neutre tout en restant gaie. Comme il ne savait pas quoi dire, et que ses hôtes semblaient être dans le même cas que lui, un silence apaisant s’instaura dans la pièce. Seuls les bruits des baguettes s’entrechoquant et le claquement des mandibules le brisaient, lui donnant un aspect de sérénité, voir même presque une certaine convivialité. Après tout, les repas familiaux ont toujours leur dose de mutisme.

Cependant, pour dire vrai, Suigetsu avait horreur du silence. Plus qu’un caprice, cela relèverait presque d’une phobie. ‘Faut dire qu’après avoir passé plusieurs années enfermé dans un silence presque total, il n’est pas étonnant de le trouver oppressant. Il se décida donc à prendre la parole, en racontant la première ânerie qui lui vint à l’esprit. Et comme il venait de remarquer qu’Ashami avait ôté son masque…

« Mhhh~, hey Ashami, pourquoi tu portes un masque ? T’as rien à cacher, de c’que j’vois… »

[Mais où? Où est passée mon inspiration? T_T]