Le soleil était déja haut dans le ciel de Suna quand Seiryu se décida a sortir du QG. Les rues grouillaient de monde mais il ne trouva aucun shinobi a sa disposition pour pouvoir passer le temps. Après avoir tourné un moment dans le village, le Kazekage arriva finalement près des galeries marchandes de Suna et décida de s'y arrêter afin de voir la marchandise.
*Qui sait, je pourrais peut être trouver quelque chose d'intéressant...*
La porte de l'armurerie s'ouvrit en émettant un léger grincement. A l'intérieur, la lumière n'entrait que par les petites fenêtres en haut des murs, ce qui ne permettait que de voir les objets proches et non ce qui se trouvait plus éloigné. Malgré cela, Seiryu sut dès qu'il entra qu'il n'y avait pas l'ombre d'une personne dans ce magasin. Ni bruit, ni mouvement, ni même la plus faible quantité de chakra qui soit ne transparaissait de derrière le comptoir ni des étalages.
*C'est étrange de laisser le magasin ouvert sans qu'il n'y ait personne pour le garder...*
Seiryu s'avança près de l'endroit ou étaient entreposés les katanas. Bien qu'il dispose de sa propre arme, il savait bien qu'en cas de conflit important, sa lame inversée ne pourrait le protéger dignement face a un adversaire robuste. Se saisissant au hasard d'un katana, il le rapprocha de son visage pour l'observer plus distinctement. A première vue, l'arme semblait solide et le fil était lègèrement brillant. D'un mouvement du bras, le Kazekage dégaina l'arme de son fourreau et fit quelque mouvement avec avant de le ranger proprement.
Je pense que celui la fera l'affaire...
Il avança alors vers le comptoir et parla d'une voix haute et intelligible, faisant en sorte que l'on puisse l'entendre depuis une quelconque arrière salle.
Hey ho? Il y'a quelqu un?
Devant l'absence de réponse et le silence continuel qui régnait dans cette salle, le jeune homme mit alors la main dans la poche pour en tirer la somme affichée près des armes blanches.
Kazekage et aussi pauvre que le reste de la population... T.T""
Laissant les 500 ryos dus, il laissa échapper un soupir avant de s'éloigner du comptoir. Regardant une dernière fois le magasin obscur avant de sortir, il tira la poignée derrière lui, laissant a nouveau échapper le couinement singulier de la porte magasin d'armes.