Rencontre imprévu.

Un doux rayon de soleil vint me réveiller. Je commençai à ouvrir doucement mes pupilles et observai ma triste demeure : un lit, une armoire et à coté une salle de bain. Vivant seule, mes revenus étaient le fait d’accomplir des missions qui ne rapportaient pas beaucoup à vrai dire. Vêtu d’un simple t-shirt vert et d’un short noir en guise de pyjama, j’allai de ce pas prendre ma douche. C’était ce que je détestais le plus… Le passage où il était obligatoire d’enlever mon bandage droit et mes longs t-shirts cachant tout deux tatouages, marquage au fer et cicatrice. Je faisais tout pour que ça en ait l’air mais non, mon enfance n’avait pas été aussi tendre que je le prétendais. Après avoir fini ce lavage, je remit un bandage sur mon avant bras droit, un de mes fameux t-shirt extra large jaune, un bermuda en jean et des tongs noirs : j’étais fin prête pour l’aventure qui m’attendait aujourd’hui.

Sortant de chez moi je me dirigeais peu à peu vers le centre-ville de Kiri. Quelque chose que je faisais malgré moi car le contact avec une foule si dense n’était pas vraiment à mon goût mais je m’efforçais de prendre un repas par jour et n’ayant aucun moyen de conservation chez moi je me rendais dans un petit restaurant où les prix me semblait modestes par rapport à la qualité des plats. Arrivais là-bas, le choix ne fut pas très difficile : aujourd’hui ce serait ramens. Le monde arrivait étant déjà midi. Après ce « festin », je payais fit un signe au chef qui me voyait tous les jours et partis vers une rivière.

J’aimais beaucoup le contact avec l’eau et réfléchir, penser ou tout simplement me promener près de la rivière me donnais une impression de légèreté et de liberté inconditionnelle. Là je m’assis près du bord de la rivière et laissais tremper mes pieds dans cette dernière. J’étais tellement bien. Depuis mon arrivée à Kiri il y a de ça cinq mois personne ne savais vraiment qui j’étais : lorsqu’on me demandait mon nom je répondais seulement par mon prénom, je faisait passer mon bandage comme protection suite à une blessure et disait que je détestait que l’on me touche le dos. Tout le monde semblait y avoir cru et j’espérais bien que sa durerait. Imaginer la tête des gens s’ils savaient que je m’appelais « Suwa » : quelques personnes doivent bien savoir ce que cela représente… J’étais là depuis une heure quand j’entendis des pas…

* Qui sa peut être ? *

Je tournais légèrement la tête et vit un grand homme. Il était impressionnant : cheveux gris, yeux sombres et surtout une sorte de bandana noir lui recouvrant son menton, sa bouche et son nez. A première vue, je trouvais vraiment cet homme étrange. De plus, depuis mon arrivée au village (donc cinq mois), j’avais remarqué que cet endroit était peu fréquenté mais bon après tout lui aussi cherchait peut être un peu de calme parmi les diverses rues du village. Il me salua en accompagnant sa parole d’un léger signe de tête que je rendis bien évidemment avec en guise de « cadeau » un petit sourire. Commença alors quelques minutes de silence qui me plaisait bien mais suivant le personnage que j’avais crée aux yeux des gens dans ce village, je me tenais d’être sympathique avec tous. Respectueuse et avec un ton neutre j’entama un dialogue qui ne m’apporterais sûrement rien pour le but que je m’étais fixé depuis plus de sept ans maintenant…

« Vous aussi vous venez chercher ce doux son des courants de la rivière ici ? Je suis désolée, je ne me suis pas présentée je me nomme Namika et je suis Genin dans ce village depuis deux mois, j’ai quinze ans… Et vous si ce n’est pas trop indiscret ? »

Après ça je lui adressais un léger sourire espérant qu’il se montre aussi sympathique que du moins j’eus essayé de l’être.

Suite à mon monologue le jeune homme qui se tenait devant moi répondit. Hors sa réponse m’interpella un moment. Il me disait être étudiant à l’académie mais était assez âgé… Cependant je ne mis pas mes doutes en évidence : peut être que lui aussi s’était réfugié à Kiri après un passé douteux. De plus j’appris sur lui qu’il aimait faire le vide dans sa tête, un point commun à tous les deux peut être que nous allions nous entendre et cet homme plus âgé me semblait tout de même très sympathique. Malgré la politesse donc j’avais su faire part, lui aussi laisser un certain blanc au niveau de son passé mais comment lui en vouloir ? Je faisais de même depuis mon arrivée et ça à tout le monde car je n’avais toujours pas trouvé une personne en qui j’aurais confiance… Cette personne que j’attendais depuis un long moment.

Le soleil tapait énormément même s’il était cachait par quelques deux nuages. Pour interrompre le silence, l’étudiant me demanda des informations au niveau de l’examen. Un triste examen malheureusement… Mais ce dernier formait des shinobis exceptionnels pour le combat : c’était donc une sorte de sacrifice pour le village. Après un léger moment de réflexion de je lui répondais calmement :

« Je vous conseille de ne vous attacher à personne avant que vous ne le passiez, en tout cas. Je dois partir ravi d’avoir fait votre connaissance Ashami et j’espère bien vous revoir après que vous ayez passé votre examen… »

Et oui je n’allais peut être pas le revoir s’il périssait lors de l’examen mais j’étais convaincu qu’il y arriverait je ne sais pourquoi ou comment l’expliquer… Je lui fis un signe de main toujours aussi amical et me retrouvais dans la brume peu à peu prête à faire un entraînement intensif en vu de mon prochain examen ou de ma prochaine mission.