Nouvelle rencontre...

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Le soleil s’était levé sur Kiri. On pouvait déjà apercevoir les villageois commençaient leurs activités diverses et variées. En effet, il y avait de tout : du grand restaurant qui ouvrait, au petit spectacle de rue. « Les classes sociales » : bon pour certains, mal pour d’autres mais au fond, est-ce qu’une Genin comme moi pouvait changer les valeurs de ce monde ? Levant les bras au ciel pour m’étirer après une nuit bien méritée, je me levais peu à peu observant ma hantise du mot « ranger ». Comme chaque matin je prenais une douche la plus pénible de mes tâches, celle où toutes mes marques, mes blessures du passé refaisaient surface sans que je ne puisse rien y faire : cependant enlever ces tatouages seraient comme effacer mon passé que je devais pour le moment venger à tout prix. Je m’habillai comme d’habitude d’une long t-shirt jaune, d’un bermuda en jean et de tongs noires sans oublier de recouvrir mon bras droit d’un bandage pour que personne ne reconnaisse que j’eus jadis fait partie de la famille « Suwa ».

Depuis quelques jours déjà, je n’avais effectué aucuns entraînements personnels ce qui était une faute. Je décidai alors de quitter le village durant quelques heures ou peut être plusieurs journées pour m’entraîner loin du bruit et être en totale liberté. Vers les portes un garde m’interrompit me demandant pourquoi je désirais quitter le village pendant un court instant. Suite à cette question je lui répondis tout simplement la stricte vérité et celui-ci me laissa partir avec pour guise de remerciement (sûrement pour ma sincérité ou alors il était tout simplement aimable) un grand sourire qui en ces jours faisait chaud au cœur. Je me dirigeais vers la vallée de la fin : depuis mon arrivée dans le monde des shinobis il y a de ça cinq mois, j’en avais beaucoup entendu parler. Vu mes faibles compétences dans ce domaines, je du mettre plusieurs jours pour arriver là-bas : j’espérais que le Mizukage ne m’en voudrait pas trop…

Devant cette immense étendue d’herbe et ces quelques arbres j’allais commencer mon entraînement. J’aurais voulu apprendre une technique suiton mais le terrain était assez mal choisi, je décidai alors de m’entraîner au taijutsu : une spécialité que j’appréciais de plus en plus au fil du temps. J’avais vu pour la première fois cette technique dans un combat opposant deux professeurs de l’académie. Le principe semblait toujours aussi simple : un saut puis effectuer un coup de pied rotatif dans la face de l’adversaire : cette technique me plaisais. Je me mis devant un arbre et commençait.

Je malaxai mon chakra dans mon pied pour sauter assez haut puis murmurai très doucement « Konoha Senpuu » et donné alors un coup de pied dans la partie supérieur du tronc de l’arbre. Je m’apercevais que j’avais la bonne technique : en un coup j’avais acquis le bon mouvement ce qui me manquait été la force. J’essayais alors plusieurs fois étant de plus en plus fatigué suite à cet entraînement mais également à mon voyage.

Après un grand nombre d’essais, l’arbre cassa et je m’en pris donc à un autre. J’étais sur qu’en cette heure d’entraînement j’avais désormais la force requise pour se coup. Je sautais alors très haut prononça dans ma tête :

* Konoha Senpuu *

Puis avec un magnifique coup de pied rotatif coupa l’arbre en deux. Fiere de moi, d’avoir désormais une nouvelle technique, je mettais mon dos contre la partie du tronc qu’il restait et sans le savoir, commencer à dormir peu à peu. Mais ce que je n’avais pas vu et qui allait sûrement me poser des problèmes ou du moins des questions si quelqu’un venait c’était mon bandage qui du à l’entraînement s’était retiré peu à peu…

Spoiler:

En cette matinée ensoleillée, non pour une visite officielle mais plutôt pour une balade, Makkurayami Sanzô, Kage d'Oto, se trouvait dans la région de Kiri. Il avait décidé de se faire discret et de passer la journée dans le coin. Loin d'Oto, loin de la forêt, loin des combats, il allait, pensait-il pouvoir se reposer au bord de l'eau. Il devait pour cela, tout d'abord, traverser l'immense vallée de la fin. Cela faisait de nombreux jours qu'il n'était pas sortit de chez lui où de son bureau. Il commençait à déprimer. Il allait passer la journée avec celle qu'il vénérait et respectait tant. Quoi de mieux que de vivre en symbiose avec la Nature. Malgré son caractère bien trempé, il restait tout de même assez calme et sage pour pouvoir apprécier le bonheur que lui procurait le vent qui soufflait sur les frêles arbres de la région et qui faisait frémir les hautes herbes toutes mouillées par la rosée. Il savait écouter de longues minutes le bruit des vagues qui résonnait le long de la plaine verdoyante. Il savait que plus il avançait au milieu des arbres, plus il s'approchait de son élément.

Après quelques heures de marche, alors qu'il commençait à sentir l'odeur de la mer, il entendit des bruits. Il entendait des soupirs et de fortes respirations. Sans aucun doute il s'agissait d'une personne. Il suivit les bruits et arriva devant une sorte de clairière. Il y vit une jeune fille qui s'entrainait à donner des coups de pieds dans tous les sens. Il vit alors que c'était bien plus qu'une simple jeune fille. C'était une ninja. Il la regarda quelques secondes. Elle était plutôt jolie, mais il ne voulait pas s'attarder sur ses caractéristiques physiques mais plutôt sur son talent au combat. Elle avait l'air de se débrouiller plutôt pas mal.

Il décida de s'assoir sur un rocher non loin d'elle et la regarda faire. Il n'avait nullement l'intention de la déranger durant son entrainement et allait attendre qu'elle se rende compte de sa présence. Il posa son arme à ses côtés, contre le rocher et attendit. Après quelques secondes il se rendit compte que le rocher n'était pas vraiment confortable. Sans faire le moindre bruit il se leva et s'assit par terre. Il posa la tête contre le rocher. Après quelques secondes de plus il commençait à somnoler. Mine de rien, les kilomètres qu'il avait parcouru l'avait quelque peu fatigué. Il s'endormit finalement sans penser que la jeune fille, une fois son entrainement terminé allait le voir et certainement le réveiller. Il avait succombé à sa faiblesse...

Dans son rêve il voyait de l'eau, des vagues... Une tempête et une petite barque. Il entendait des paroles qui lui semblaient trop loin pour être comprises. Il ne comprenait en rien le sens de ce qui se passait. Ce rêve n'avait pour lui aucun sens. Il voyait toujours cette barque qui tanguait au milieu des vagues. Soudain un grand flash illumina sa vue. Un immense éclair frappa. Tout se brouilla soudain. Il revint alors à un rêve plus agréable et compréhensible. Il se trouvait à un comptoir, en train de boire du Saké et entouré de deux belles jeunes femmes qui le dévoraient d'un regard ravageur...

[Désolé, pas super inspiré, on fait ce qu'on peut avec ce qu'on a xD]
[Je valide ton entrainement au passage]

Invité

Je me retrouvais dans mes rêves. Dans ces derniers, mon passé était banal mais si bon. J’avais une famille avec des revenus très justes mais malgré sa nous étions heureux. En réalité ce manque de moyens était comblé par l’amour et la tendresse des parents, frères, cousins… Le bonheur était l’atout de la maison et chaque matin c’était ce dernier qui donnait le courage aux adultes d’aller travailler dur pour une somme extrêmement faible. J’aurais préféré vivre cette misère là au lieu de celle que j’avais connu. Malheureusement, tous mes rêves se transformaient en cauchemars à cause de l’apparition d’un nouveau personnage effroyable autant au niveau physique que moral. Avant de me réveiller, la dernière image que j’eus en tête fut cet homme atroce qui avait gâché mon passé et qui absorbait peu à peu mon futur. Me réveillant en sursaut et en sueur je remarquais qu’il devait être dans les alentours de 17 h : le soleil se couchait tout doucement. Je vis mon bras « nu » et mon bandage auquel je tenais tant envoler sûrement. Quel manque de chance… Si je n’observais rien à l’horizon il n’y aurait eu aucun problème hors je vis un homme assoupi : il semblait assez jeune même s’il avait les cheveux blancs, portait un grand nombre de bijoux diverses et une sorte de veste belge ou blanche, à la distance où je me trouvais impossible de savoir vraiment mais au niveau physique il n’était pas si mal que ça… cependant ce qui était le plus frappant chez lui c’est sa force que je ressentais, sans aucun doute c’était un ninja et en dormant il avait beaucoup moins de chance de ne pas se faire repérer, je m’approchais doucement de lui…

De près on observait qu’il dormait vraiment profondément. J’essayais d’apercevoir un bandeau frontal sur lui mais sans succès. Je ne savais que faire… Si c’était un ninja d’Oto et qu’il voyait se tatouage il reconnaîtrait sûrement la trace de Samba mais il se faisait tard et s’il restait là il était parti pour dormir toute la nuit dans cet endroit qui pouvait s’avérer dangereux même s’il était puissant. De plus, à tout les coups il m’avait aperçu avant de plonger dans son long et paisible sommeil. Ayant vécu toute mon enfance dans la terreur, mon « bon » coté prit le dessus et m’approchant de lui pour lui tapotait l’épaule je dis calmement :

« Monsieur, monsieur… il se fait tard, peut être devriez-vous rentrer ? »

Sanzô fut finalement sortit de son sommeil un peu plus tard dans l'après-midi. Il ouvrit les yeux alors qu'une jeune fille le regardait de près.

« Monsieur, monsieur… il se fait tard, peut être devriez-vous rentrer ? »

Sanzô ouvrit grands les yeux. Il voyait le visage de la jeune fille qui lui disait de se réveiller. Il n'était plus dans son rêve et en était bien déçu. Cependant la vue de la jeune fille ne lui était pas désagréable. Il sourit alors bêtement et se ressaisi enfin. Il se redressa et s'étira de tout son long.

"Bonjour jeune demoiselle... Enfin bonsoir."

Il regarda le soleil et affirma :

"Il doit être aux alentours de 17 heures... déjà."

Il avait appris à connaitre l'heure en regardant la position du soleil. Il se leva et s'étira une nouvelle fois. Il ramassa son arme et l'attacha à sa ceinture.

"Je vous remercie de m'avoir réveillé, sans ça je..."

Il observa alors l'avant-bras de la jeune fille et bloqua quelques secondes. Il regarda alors attentivement son visage et vit la petite étoile sous son oeil. Il ne savait pas quoi dire pour finir sa phrase. Il enchaina comme il pouvait :

"Et bien j'aurai passé ma nuit ici... je..."

Il passa sa main dans ses cheveux et lui dit d'un air géné :

"Enchanté, Makkurayami Sanzô..."

Invité

Après lui avoir parlé, l’homme ouvra délicatement ses paupières et se réveilla. J’avais l’étrange impression de l’avoir troublé dans ses rêves. Cet homme assez étrange sourit un instant : j’en conclus très vite qu’il était sûrement encore dans ses rêves et que pour cette unique raison, il semblait heureux… Après quelques secondes il arrêta puis me répondis d’une façon très polie. Ensuite, il trouva l’heure grâce au positionnement du soleil tout comme je l’avais fait auparavant : nous avions déjà un point commun. Il me remercia toujours aussi amicalement et j’eus l’impression que ses yeux se stoppèrent un court instant sur mon avant-bras droit là où se trouvait mon tatouage. Je cachai alors ce dernier ne voulant en aucun cas éveiller ses soupçons même si cela était déjà fait vu son ton qui avait complètement changé. Il se présenta et malgré désormais mon inquiétude je lui répondais assez hésitante :

« Namika. Enchanté également, Sanzô. »

Ce nom… elle l’avait déjà entendu mais où et pourquoi, il y avait tellement de discutions au village. Puis pour qu’un blanc ne s’installe pas je lui répondis en souriant mais toujours hésitante :

« Pour le réveil... c’est... tout naturel... »

« Namika. Enchanté également, Sanzô. »

Cela faisait un petit moment qu'on ne l'avait plus appelé uniquement par son prénom. Il était obligé en permanence de supporter les "Sanzô-dono", les "Makkurayami-san"... Il était content de voir qu'il n'avait pas l'air d'un vieillard que les gens faisaient semblant de respecter pour leur sagesse.
Sanzô lui sourit finalement. Ayant vu qu'elle essayait de cacher son bras, il ne voulut pas laisser la discussion à ce niveau. Il essaya de lui paraitre agréable et faisant comme s'il n'avait rien vu.

« Pour le réveil... c’est... tout naturel... »

Cette jeune fille semblait alors plus timide que quelques secondes auparavant. Il ne voulait plus penser au tatouage. Il décida alors de lui parler d'autre chose. Ne désirant pas révéler son identité complète ou du moins ses fonctions, il pensait que faire un bout de chemin avec elle pourrait peut être la détendre et la rassurer.

"J'ai vu que vous étiez un ninja... Vous vous entrainiez tout à l'heure je n'ai pas voulu vous déranger..."

Il passa sa main droite gantée derrière ses cheveux tout en souriant. Il rajouta enfin :

"Vous vous débrouillez plutôt pas mal à ce que j'ai vu..."

Il voulait quelque peu détendre l'atmosphère plus que pesante. Toujours un grand sourire aux lèvres il discutais avec elle mais ne voulais en rien lui révéler d'où il venait. Lui dire qu'il était le chef d'Oto aurait pu encore plus la déstabiliser. Mais cette marque sur son bras... Bref, il attendrait le bon moment dans la discution pour lui en parler... où pas.

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Il faut l’avouer, j’étais de plus en plus stressé. A tous les coups il avait reconnu ce tatouage révélant mon passé ou du moins c’est ce que cette ambiance très pesante laissait apparaître. Devais-je en conclure qu’il habitait près d’Oto ? Qu’il avait été en contact avec Samba ? Ou alors, qu’il avait tout simplement entendu des rumeurs à ce sujet. Malgré mon calme habituel, je tremblais et cela se voyait à l’œil nu, je ne savais plus quoi faire mais faillait-il seulement faire quelque chose ? Un calme régnait quand le jeune homme l’interrompit brièvement… il avait découvert que j’étais une shinobi enfin vu la force que j’avais ressenti en lui quant il dormait cela ne me choqua pas plus que ça. Il leva légèrement son bras dont la main était recouvert d’un gant blanc et la positionna derrière ses cheveux et dit en souriant :

« Vous vous débrouillez plutôt pas mal à ce que j’ai vu… »

Je lui rendis son sourire : à vrai dire cela faisait longtemps que je n’avais pas entendu quelqu’un me complimenter, surtout par rapport à mes qualités d’entraînements vu qu’ils étaient souvent solitaires… Je lui répondis légèrement moins hésitante que la dernière fois :

« Merci mais sûrement beaucoup moins que vous… »

Je ne savais pas du tout comment il allait réagir… J’espérais qu’il prendrait ma parole pour un compliment car s’en était bien un, même si des fois j’avais du mal à faire comprendre aux gens ce que je pensais : je crois bien que j’ai un esprit tordu… Il souriait toujours : cela me faisait chaud au cœur je ne sais pourquoi et je lui rendais mais ce n’était même plus un geste poli mais plutôt amical…

[xDDD, c'était dans ses cheveux à lui qu'il passait sa main, là tu fais passer mon perso pour un gros dragueur ^^ mais ban c'est pas grave]

Il vit finalement que ses compliments l'avaient quelque peu rassurée quand elle lui rendit son sourire. Cette fille semblait vraiment jeune, une quinzaine d'années tout au plus. Il était surpris de voir de jeunes filles passer leur temps à s'entrainer toutes seules dans des lieux plus ou moins hostiles. Il était fier de voir que de nos jours, les ninjas avaient toujours cette envie de progresser et de monter en puissance. Toutes les personnes qu'il avait croisé durant sa courte vie, des plus jeunes, des plus vieux, toutes semblaient avoir un objectif bien précis. Celle ci ne semblait pas déroger à la règle. Il était content de voir que les ninjas semblaient toujours aussi surs d'eux. Il fut tout de même surpris de la réponse de Namika quand il lui eu dit qu'elle se débrouillait plutôt bien.

« Merci mais sûrement beaucoup moins que vous… »

Comment pouvait-elle penser une chose pareille. Le fait qu'il soit un Kage pouvait amener à penser, avec raison, qu'il possédait un pouvoir assez grand. Cependant elle ne savait pas qui il était, c'était sur. Pourtant elle avait du ressentir sa force un peu plus tôt. Il ne savait pas trop quoi lui répondre. Elle avait été plus maline que lui sur le coup. Mais Sanzô n'était pas disposé à lui révéler quoi que ce soit, du moins pour le moment. Il répondit finalement en souriant :

"Qui sait... "

Il ne voulut pas s'attarder sur la question et lui demanda :

"Vous êtes de la région ?"

Invité

[J’ai mal interpréter xD, désoOler… ^^]

Je me demandais s’il allait m’en révéler un peu plus sur lui, mais nous nous connaissions à peine et je n’y croyais pas trop à vrai dire… surtout vu la puissance que j’avais ressenti il y a de là une petite demi heure. Après un moment de réflexion, il me répondit tout en souriant « qui sait… » c’était vraiment une façon de garder un certain mystère tout en s’exprimant selon moi et sa phrase me fit sourire davantage : finalement j’aimais son comportement. Quelques secondes après, il me questionna… Je lui aurais bien répondu mais avec un grand sourire je lui dis :

« Qui sait… »

Je me mettais même à pousser un léger rire. Cependant si on continua notre conversation avec cette réplique à chaque fois en guise de réponse, on n’était pas sorti de l’auberge… Alors, je lui disais que je venais de Kiri ou non… Un shinobi face à un autre n’aurais sûrement pas répondu mais ce personnage me paressait fort sympathique…

« Après tout vous le saurez un jour… A Kiri. »

Je continuai alors à lui parler ne voulant en aucun cas qu’une sorte de « blanc » se produise…

« Si tu m’as posé une question, c’est à mon tour… Pourquoi es-tu venu ici ? »

Après quelques minutes, je m’aperçus de mon erreur et devins rouge malgré moi…

« Pardon, vous… »

« Qui sait… »

Cette jeune fille semblait vraiment bien maline. Cette réplique le fit rire. Il commençait à se dire qu'ils n'en apprendraient pas plus l'un sur l'autre s'ils continuaient ainsi. Après quelques secondes elle finit tout de même par lui répondre :

« Après tout vous le saurez un jour… A Kiri. »

Sanzô fut légerement surpris de voir qu'elle était de Kiri. Ce tatouage n'en était pas forcemment la preuve. Mentait-elle...? Il ne voyait pas quel serait son interêt de mentir. Et puis il ne l'avait jamais vue à Oto. Il décida de lui faire confiance et de la croire. Après quelques secondes elle rajouta :

« Si tu m’as posé une question, c’est à mon tour… Pourquoi es-tu venu ici ? »

Il eut soudain un regard étonné, les yeux écarquillés mais son visage toujours souriant. La transition entre la phrase précédente où elle le vouvoyait et celle-ci où elle le tutoyait, l'avait complètement déstabilisé. Il ne savait pas comment prendre ceci. Elle rougit légerement et réctifia sa demande :

« Pardon, vous… »

Sanzô ferma les yeux et toujours en souriant lui dit :

"Ce n'est pas grave... Et bien je suis ici en balade. J'aime bien me balader un peu partout, dans la nature. Ca peut paraitre bête mais j'aime bien... J'étais venu passer ma journée au bord de la mer, mais je me suis attardé ici et je suis encore assez loin de celle ci."

Il avait réussit à répondre à sa question sans lui dévoiler quoi que ce soit. Il allait attendre un peu avant d'en parler. Il rajouta :

"Mais je n'aurai pas tout perdu..."

Il espérait qu'elle lui demande ce qu'il voulait dire par là. Un léger sourire apparut au coin de sa bouche...

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Arf… J’avais commis une belle bourde en le tutoyant mais il essaya de me mettre en l’aise en me disant que ce n’était rien mais je restais toute rouge… Il répondit sincèrement à ma question (du moins c’est ce qui semblait être) tout en fermant les yeux ce qui me paressait assez étrange. J’aurais voulu en apprendre un peu plus sur lui mais malheureusement sa réponse rester toujours floue par rapport à sa situation actuelle… J’aurais voulu savoir dans quel village il était, quel grade il avait ou peut être était il déserteur ? Je reprenais peu à peu mes moyens, reprenant ma couleur naturelle.

Je pensais à une prochaine question quant il m’interrompit et dit « mais je n’aurai pas tout perdu ». Les différents caractères de mon visage se transformèrent pour enfin afficher un œil ouvert tandis que l’autre l’était à moitié l’air de dire « nani ? »… Voulant à tout prix comprendre je lui demandai au risque de passer pour une imbécile…

« Je ne comprends pas vraiment… »

Après tout même si je n’avais pas compris j’aurais du lui répondre quelque chose et je serais passer pour une triple imbécile c’est le cas de le dire. Toujours avec cet air interrogatif je le regardais voulant à tout prix savoir…

Les caractères de son visage avaient complètement changé. Elle n'était plus tranquille et le regardait d'un air très interrogateur. Sa dernière phrase, faute de l'avoir troublée, avait au moins eu pour effet de l'amener à s'interroger un peu plus sur son compte.

« Je ne comprends pas vraiment… »

Sanzô aimait bien semer le trouble dans les esprits des gens. Sa capacité à amener le doute avec de simples mots biens placés, lui avait souvent permis d'apprendre beaucoup de choses sur différentes personnes. Cependant, cette jeune fille semblait complètement innoffensive et essayer de lui tirer les vers du nez avec des méthodes aussi irrespectueuses lui semblaient presque inconcevables, surtout venant de la part de quelqu'un comme lui. Il décida alors de ne pas continuer ses énigmes. Il pensa alors à aller droit au but. Ce signe, sur l'avant bras de la jeune fille, l'avait intrigué. Il fallait qu'il sache.

"Il n'y a rien à comprendre... Vous savez, je ne suis pas très vieux, et pourtant j'ai eu l'occasion de voir beaucoup de choses. Et je ne vais pas vous mentir, j'ai remarqué ce signe sur votre bras... Je comprendrais absolument bien que vous ne voulliez pas en parler..."

Il se tourna vers elle et la regarda dans les yeux.

"...Mais j'aurai aimé que vous me parliez un peu plus de ce tatouage."

Il pensait l'avoir prise au dépourvu. Il était géné. Il la trouvait fort sympathique et ne voulait en aucun point lui faire de mal en lui remémorant ce qu'il pensait être quelque chose de douloureux pour elle.

"Sauf, si comme je vous dit cela est trop dur pour vous..."

Invité

« Il n'y a rien à comprendre... Vous savez, je ne suis pas très vieux, et pourtant j'ai eu l'occasion de voir beaucoup de choses. Et je ne vais pas vous mentir, j'ai remarqué ce signe sur votre bras... Je comprendrais absolument bien que vous ne voulliez pas en parler...Mais j'aurai aimé que vous me parliez un peu plus de ce tatouage. Sauf, si comme je vous dit cela est trop dur. »

La jeune adolescente en restait bouche bée. Son secret qu’elle avait tant essayé de cacher était découvert par quelqu’un dont elle ne connaissait quasiment rien. Comment expliquer à l’homme qui se tenait devant lui, ce passé horrible… un passé qu’elle voulait tant fuir. Le choc fut si brutal que la shinobi de Kiri commença à perdre peu à peu ces moyens : sa tête commença à tourner et elle tomba dans l’herbe sèche tout en se remémorant des vieux souvenirs… Elle se rappela alors de ces corps en sang qu’elle avait laissé aux mains des ignobles gardes de Samba. Tous comptaient sur elle et tous avaient péri. Jamais, jamais elle ne pourrait se pardonner cette faute. Mais comment avaient-ils su ? Ils étaient en trop grand nombre ce soir là pour une simple inspection…

* Qui… QUI ?! *

La jeune fille se réveilla en sursaut voyant l’homme aux cheveux blancs à côté d’elle. Son visage ainsi que son T-shirt étaient trempés par la sueur que Namika avait occasionné durant sa perte de connaissance mais également ce rêve douteux. Avait-elle enfin compris…

* Un traître ? *

En effet cette hypothèse semblait la bonne. Le shinobi la regardait perplexe et Namika ne voulant plus garder ce secret enfoui au fond d’elle décida d’y aller petit pas par petit pas… Avait elle désormais un nouvel ami ?

« Vous êtes d’Oto alors… C’est cet homme… Il prenait sous sa charge tous les enfants du village pour que plus tard ils puissent effectuer des travaux pour lui. J’en faisais parti comme tant d’autres… Nous étions devenus des esclaves, fouetter à la moindre occasion, tuer si nous n’étions pas en bonne santé. Son business avait l’air de bien marcher. Peu à peu j’ai observer que nous construisions d’autres prisons de plus je fus blessé. J’ai crée un petit groupe pour nous soulever contre cette dictature mais de ma bande je fus la seule survivante… »

La shinobi de Kiri retenait ses larmes mais cela était de plus en plus difficile. Elle s’inquiéta soudain : pourquoi lui avait-elle raconté cette histoire, elle le connaissait à peine, qui était-il ? Un shinobi ou… Un homme de main de Samba ? Son corps entier frissonnait alors et la jeune fille se décala de mieux qu’elle pouvait de l’homme restant toujours assise au sol.

Après ses paroles, Sanzô vit alors la jeune fille complètement troublée. Il la regarda vaciller et tomber au sol. Il s'approcha d'elle et s'assit à côté. Il lui prit la tête dans ses mains. Elle était évanouie, pensait-il... Il vit alors que ce n'était pas le cas. Elle dormait, où plutôt elle "cauchemardait". Etrange... Elle venait de s'évanouir et de se mettre à rêver. Elle transpirait et gémissait. Son rêve devait être très douloureux. Après quelques minutes, elle se réveilla en sursaut. Elle regarda Sanzô tout en tremblant et en pleurant. Elle décida alors de lui raconter.

« Vous êtes d’Oto alors… C’est cet homme… Il prenait sous sa charge tous les enfants du village pour que plus tard ils puissent effectuer des travaux pour lui. J’en faisais parti comme tant d’autres… Nous étions devenus des esclaves, fouetter à la moindre occasion, tuer si nous n’étions pas en bonne santé. Son business avait l’air de bien marcher. Peu à peu j’ai observer que nous construisions d’autres prisons de plus je fus blessé. J’ai crée un petit groupe pour nous soulever contre cette dictature mais de ma bande je fus la seule survivante… »

Elle avait tout déballé en quelques secondes. Le fait de tout expliquer lui semblait très douloureux.

"Doucement, Doucement... calme toi..."

Il avait changé le ton de sa voix. Il l'avait tutoyé pour la première fois depuis qu'il l'avait rencontrée. Sanzô essayait de la rassurer, mais il vit alors que Namika essayait de se décaler sur le côté pour lui échapper quelque peu. Sanzô comprit qu'elle avait vraiment souffert, puis elle n'avait pas l'air de lui faire confiance. C'était compréhensible, il venait de lui parler de quelque chose que très peu de personnes connaissaient. Lui, avait entendu parler de tout cela, mais n'avait pas été très délicat dans sa manière d'en parler. Il fallait la réconforter.

"Oui, je suis d'Oto... Mais tu n'as rien à craindre de moi. Je comprends que tu ne veuilles pas faire confiance en quelqu'un que tu ne connais pas et qui plus est qui vient d'Oto..."

Sanzô se leva alors et s'avança vers la jeune fille. Il lui tendit la main pour l'aider à se relever. Il attendit alors de voir comme elle allait réagir.

Invité

« Doucement, Doucement... calme toi... »

Se calmer était vraiment une tâche difficile pour l’adolescente très perturbée en ce moment même. Il était désormais la seule personne au courant hormis Samba et ses hommes. Il n’y avait même aucuns des villageois de Kiri qui soient au courant à moins que le Mizukage soit dans la confidence mais il n’avait jamais vraiment parlé à Namika et pour cette dernière cela semblait normal après tout un Kage à beaucoup de responsabilités et est souvent submergé par le travail. Cependant la jeune Genin n’avait toujours pas marqué la différence depuis toute à l’heure : en effet désormais Sanzô la tutoyait devait donc t-elle ne pas lui faire confiance de plus son prochain acte allait révéler sa « véritable nature »…

« Oui, je suis d'Oto... Mais tu n'as rien à craindre de moi. Je comprends que tu ne veuilles pas faire confiance en quelqu'un que tu ne connais pas et qui plus est qui vient d'Oto... »

De suite après cette parole, il s’approcha de Namika. La jeune fille rentra alors la tête comme ci elle avait désormais peur de lui hors il ne fallait pas. Le shinobi d’Oto lui tendit sa main pour l’aider à la relever. Après quelques secondes de réflexion, la Genin accepta l’aide du jeune homme se leva, le regarda dans les yeux…

* Merci, Sanzô… *

Elle le remerciait mais uniquement par ses pensées, elle n’osait même plus parler ayant peur de quelque chose mais de quoi ? Ou alors elle était préoccupée par quelque chose…

« Ne… N’en parles pas s’il te plaît… Tout ça doit être secret… »

Finalement la jeune ninja lui attrapa la main et se releva. Elle avait l'air légerement rassurée. Cependant on pouvait penser qu'elle avait tout de même des difficultés pour lui faire réellement confiance. Il venait d'Oto et si son tatouage était vraiment ce dont il pensait et ce dont elle lui avait expliqué rapidement quelques détails, alors elle avait certainement de nombreuses raisons d'être réticente. Sanzô ne savait plus trop quoi lui dire. Il avait peur de paraitre presque impoli.

**Je pense qu'elle a assez subit de choses douloureuses aujourd'hui pour que j'en rajoute...**

Mais après quelques secondes elle le regarda dans les yeux et lui demanda :

« Ne… N’en parles pas s’il te plaît… Tout ça doit être secret… »

En parler... Il n'avait aucune raison de le faire. Elle l'avait tutoyé et cette fois ne s'était pas reprise. Avait-il gagné quelque peu sa confiance...? Il comprenait tout à fait ce qu'elle devait ressentir. Il voulait essayer de lui faire comprendre qu'elle pouvait avoir confiance en lui. Il eu alors une idée. Il savait qu'elle allait hésiter mais il tenta le coup. Tout en affichant un large sourire il lui dit :

"Ecoutes... Je n'aurais jamais du te parler de tout cela, je ne pensais pas que cela serait si dur pour toi. Je tiens à me faire pardonner... Je t'invites et je te paye le repas ce soir, qu'en dis-tu?"

Invité

« Ecoutes... Je n'aurais jamais du te parler de tout cela, je ne pensais pas que cela serait si dur pour toi. Je tiens à me faire pardonner... Je t’invite et je te paye le repas ce soir, qu'en dis-tu ? »

La confiance en l’autre était à ce moment précis « mis en jeu »… Si Namika acceptée cela prouvait en quelque sorte qu’elle lui faisait confiance mais cette dernière devient de moins en moins accessible aujourd’hui… Cependant elle en était bien certaine, elle lui faisait confiance. Après tout elle venait de lui raconter une grande partie de sa vie et lui était resté là à l’écouter et à la consoler alors pourquoi s’en faire…

« A vrai dire, je meurs de faim ! »

Répondit-elle avec un grand sourire. Cette chose faite, tous deux devaient à présent plus ou moins avoir atteint la confiance de l’autre même si la Genin de Kiri ignorait pas mal de chose sur la personne en face d’elle, elle le trouvait sympathique, rassurant et à l’écoute : avec tant de qualités pourquoi ne pas le suivre ? Une amitié entre les deux jeunes gens allaient peut être naître…

[Hrp : Petit désolé >o<]